Esprit : Jean Sebastien Bach
Date : 27 Février 2003
Lieu : Santa Cruz, Californie
Médium : F.A.B.
Je suis Jean Sebastien Bach.
Je suis si heureux que vous lisiez le récit de ma vie [La vraie vie de J.S. Bach de Klaus Eidam]. Ma vie a été difficile, mais Dieu m’a donné les qualités de persévérance et de ténacité. Je devais être fort pour ma famille et pour moi-même. Je sentais aussi que ma musique était une vocation et un don. J’étais reconnu à bien des égards par mes contemporains, mais pas de la manière dont on le fait à son époque. Oui, le public était ravi lorsque je jouais, et j’ai même été honoré par le roi Frédéric. Mais ce n’était pas principalement en tant que compositeur. Et oui, j’ai écrit de nombreuses cantates qui étaient régulièrement jouées. Pourtant, nombreux étaient ceux, en particulier dans les hautes sphères, qui n’aimaient pas ma musique, avec toutes ses nouveautés et ses harmonies bizarres (de leur point de vue). Je savais que je faisais œuvre de pionnier, mais je ne pouvais évidemment pas me projeter 250 ans en avant. Je ne savais pas que j’aurais la réputation que j’ai maintenant sur terre. Bien sûr, je comprends, en toute humilité, mes dons de compositeur maintenant, avec le recul de 250 ans de reconnaissance mortelle et de croissance spirituelle dans le monde des esprits.
C’est une bonne chose que vous lisiez la biographie, car je serai en mesure de discuter de certains points soulevés dans le livre quant à leur exactitude ou leur manque d’exactitude. En fait, je reconnais que l’auteur a eu le courage d’aller à contre-courant de l’érudition de Bach. Il a voulu me voir réellement tel que j’étais, et comprendre les forces sociales qui m’ont affecté. Vous pouvez pardonner son approche conflictuelle. Il le fait parce que, honnêtement, il ne peut pas admettre (de son point de vue) de nombreuses légendes sur ma vie qui semblent contredire ses recherches.
Ce que je peux dire, c’est qu’il y a eu autant de bénédictions dans ma vie que d’épreuves, et j’en étais conscient parce que j’aimais vraiment Dieu et que je me sentais proche de Lui. Cela m’a permis d’atténuer la douleur de nombreuses tragédies et malheurs.
Dans un sens, j’ai été capable de m’anesthésier de la douleur grâce à mon emprise tenace sur la vie. En d’autres termes, bien que j’aie ressenti la douleur comme tout autre mortel, je ne l’ai pas laissée interférer avec les choses que j’estimais nécessaires.
On pourrait penser, par exemple, que le fait d’être un enfant orphelin me marquerait à vie, mais ce n’est pas le cas. Car, si j’ai toujours eu mal au cœur pour les parents qui m’ont quitté si tôt, j’ai néanmoins appris très tôt à faire confiance à Dieu. Et, tout comme vous le découvrez dans votre vie, j’ai découvert que l’aide était toujours là lorsque j’en avais besoin.
Par exemple, lorsque mon frère aîné m’a adopté alors que j’étais enfant, j’ai compris dès ce moment-là que Dieu m’aimait et prenait soin de moi. Ainsi, plus tard dans la vie, lorsque de grands malheurs m’ont assailli, j’ai eu les moyens d’y faire face calmement. La mort subite de ma jeune épouse, l’emprisonnement, l’injustice des autorités – tout cela et bien d’autres choses encore n’ont pas changé ma foi en un Dieu dont j’ai toujours senti la présence. Si bien que lorsque je suis arrivé dans le monde des esprits, j’ai emporté avec moi cette proximité avec Dieu.
Je sais que vous ne vous attendiez pas à un message d’information ce soir, mais la vie est pleine de surprises, n’est-ce pas ?
Amour, Bach
Lien vers le message originel : https://new-birth.net/contemporary-messages/messages-sorted-year/messages-2003/bachs-unswerving-faith-in-god-fab-27-feb-2003/