Esprit : Jésus
Date : 27 Août 2010
Lieu : Berkeley, Californie
Médium : FAB
C’est moi, Jésus.
Vous venez de terminer ce livre prudent et réfléchi, « L’histoire perdue du Christianisme », de Philip Jenkins. Il se termine par une méditation sur les raisons pour lesquelles les communautés Chrétiennes se sont effondrées et sont mortes en Afrique du Nord et en Asie. L’auteur fournit des raisons convaincantes, mais se demande ensuite pourquoi Dieu a permis cela. Vous vouliez savoir ce que je pense.
Eh bien, l’auteur est lucidement clair : mon message n’était pas essentiellement un message de réussite mondaine, comme le soulignait pourtant une si grande partie de ma tradition Juive. C’était un message d’unité avec Dieu, pur et simple. Je voulais donc tracer une ligne entre les choses du monde et les choses de Dieu. L’ignorance humaine a été la cause de tant de malheurs dans l’histoire de l’humanité, et lorsqu’elle est alliée au pouvoir politique et militaire, les résultats sont catastrophiques. Mais Dieu continue d’agir, et il y a eu ceux qui ont pu discerner cette compassion divine tout au long de l’histoire du Christianisme, au fur et à mesure que les communautés se sont développées et ont disparu.
Et comme l’auteur le souligne avec justesse, parfois, la graine plantée ne germe que des siècles plus tard. Le discernement spirituel est essentiellement différent de l’analyse historique, car le premier a son origine dans l’âme, et le second dans l’esprit. Sans les perceptions de l’âme, il est facile de voir l’histoire comme un chaos tragique d’espoirs non réalisés. Mais avec la foi, d’autres modèles peuvent être discernés. Par exemple, j’ai parlé dans les Sermons de l’Ancien Testament1 de l’exemple de leaders éclairés comme Abraham et Joseph, qui ont rendu possible, par leur grand développement dans l’amour naturel, la venue de l’Amour Divin et de la Nouvelle Naissance. Ces dirigeants étaient séparés dans le temps par plusieurs centaines d’années, et pourtant ils ont mis en évidence un développement croissant de l’amour que Dieu a utilisé avec succès pour faire progresser l’humanité.
En prolongeant ces idées, les questions de vie et de mort prennent une couleur et une signification totalement différentes. Pour la plupart des gens qui n’ont pas la foi, la mort physique est la tragédie finale, la fin de l’espoir. Mais pour une personne de foi véritable, la mort prend une relation plus bénigne et continue avec la vie précédente. La mort se fond ainsi dans la symphonie de l’être, et s’allie à la vie, au lieu d’en être l’ennemie.
Note 1 : Ces sermons sont accessibles par ce lien : https://lanouvellenaissance.com/sermons-au-dr-samuels/ relatif au livre du Dr Samuel : « Un nouveau regard sur Jésus »
Lien vers le message originel : https://new-birth.net/contemporary-messages/messages-sorted-year/messages-2010/faith-and-worldly-success-fab-27-aug-2010/